A paraître le 10 janvier 2012 chez Gallimard, Du monde entier, 460 et quelques pages de bonheur pour le traducteur... Voici la présentation qu'en donne l'éditeur, en quatrième de couverture - enfin, je suppose, je n'ai pas encore eu le livre entre les mains.
"«Où s’achèvent les rêves, où commence le réel? Les rêves proviennent de
l’intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers
que chacun de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi
que ce soit qui ne l’est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se
transforme pas, je t’aime aujourd’hui, demain, je te hais – celui qui ne
change pas ment au monde.»
Jens le postier et le gamin ont failli
ne pas sortir vivants de cette tempête de neige, quelque part dans le
nord-ouest de l’Islande. Ils ont été recueillis après leur chute par le
médecin du village, et le gamin, une fois de plus, a l’impression de
revenir à la vie. Nous sommes au mois d’avril, la glace fondue succède à
la neige et au blizzard. Après avoir repris des forces et fait
connaissance avec quelques habitants comme cette jeune femme à la
chevelure rousse qui met en émoi le gamin, tous deux peuvent finalement
reprendre le bâteau pour retrouver une autre communauté villageoise,
celle de leur vie d’avant : la belle veuve Geirþrúður, farouchement
indépendante, le capitaine aveugle et sa bibliothèque, puis Andrea, la
femme du pêcheur Pétur qui rappelle au gamin le pouvoir des mots. Il lui
a écrit une de ces lettres qui transforment un destin, l’enjoignant de
quitter son mari au cœur si sec...
Conjuguant le romanesque du
récit d’aventure à la poésie du roman introspectif, porté par une
narration où chaque mot évoque avec justesse les grandes questions
existentielles – le passage du temps, l’éveil au désir, l’espoir d’une
vie meilleure – aussi bien que la réalité de l’Islande de la fin du XIX
e siècle,
Le cœur de l’homme nous offre une lecture tout simplement bouleversante."