samedi 12 mai 2007

La voix

Tant de choses encourageantes ont été écrites à propos de LA VOIX, d'Arnaldur Indriðason que j'aurais peine à en livrer la synthèse. Télérama, le Monde, Libération, le Canard enchaîné, le Figaro magazine et bien d'autres publications ont exprimé leur opinion, le plus souvent positive et élogieuse. Le seul mot qui me vient à l'esprit est MERCI. Merci aux lecteurs, merci aussi à Anne-Marie Métailié pour sa ténacité, la qualité de son écoute et sa gentillesse. Merci à ceux et celles qui m'ont guidé vers l'écriture et la traduction.

Au mois de juin paraîtra chez Gaïa Editions, dans un registre tout autre que le policier, un très joli roman d'Einar Már Guðmundsson (l'un des grands auteurs islandais contemporains). Les Chevaliers de l'escalier rond (Riddarar hringstígans) raconte quelques journées de la vie d'un petit garçon de Reykjavík à la fin des années cinquante. C'est à la fois frais et profond, léger et grave, comique et tragique, fragile comme la vie elle-même. Toute chose est vue et décortiquée avec les yeux du personnage principal, Jói alias Jóhann Pétursson. Une oeuvre délicieuse à lire, où l'inattendu et la poésie sont intégrés au quotidien le plus anodin qui soit de façon organique grâce à la langue de l'auteur, constamment en équilibre sur la frontière qui sépare le réel de l'imaginaire.

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